10 janvier 2019




mea n.ambrozo 
nicolas maffre
  


Vision croisée , peinture et mise en scène



Acrylique sur toiles petits, moyens formats / vernis


LOg est un projet né en 2014.
La collaboration de 2 artistes issus de l'Art Abstrait.
La mise en scène et la création sont le fruit d'un travail à Deux : 
les repérages, le choix des sujets, le dessin et l'élaboration picturale par la couleur...
Deux réflexions,
Deux points de vue différents,
Deux imaginaires complémentaires,
Un univers secret , exotique et cinématographique...


Le pinceau de LOG est calme, la lumière ruisselle avec légèreté. Ces scènes dépeintes avec austérité et froideur comme une volonté de mise en retrait du monde. Il flotte comme un air de paysage vide et énigmatique. Une perception saisissante de l'espace qui révèle le talent des artistes au sein de leur collaboration artistique.



NOVA pour LOg en 2020
visit lien
NOVA









L'œuvre de LOg peut être définie comme un théâtre silencieux 





Théâtre , parce que chacune de ses toiles est comme une mise en "scène",
Silencieux , parce que le silence est ce qui est perceptible dans chacun de ses tableaux.
Silence des rues désertes, des maisons isolées, des chambres qui semblent vides, des routes perdues.
Un silence si dramatisé et sur lequel l’accent est si fort, qu’il en devient un des thèmes même.
Un décor en attente d’un événement. Le temps y est très allongé. Un temps étiré, presque contemplatif. 
Une des qualités dans la peinture de LOg est de faire entrer la pensée de ce qui va se passer l’instant suivant. De fait, dans une scène en apparence figée, on s’attend à ce qu’il se passe quelque chose. Les artistes 
Mea N. Ambrozo et N. Maffre se sont inspirés de l'architecture minimaliste pour créer un concept unique et original. LOg se dresse en maître du suspens en construisant cette maison avec un angle de prise de vue qui accentue le sentiment d’isolement et de frisson du cadre. LOG développe un style de peinture représentant des éléments a priori ordinaires de scènes de vie, des rues vides illuminées par l’éclairage écarlate de l’aube ; des maisons siégeant seules, visions glanées par un œil extérieur, au détour des ruelles, nous montrent peut-être la subjectivité de l'artiste sur cette société. Contrairement à l’habitude de se placer devant les choses, LOg propose dans son oeuvre une approche diffuse. Vous n'êtes pas devant un décor, vous en faites partie. L'espace de l'artiste n'a plus de limite, il devient actif. C'est un espace agissant, peuplé de trajectoires. Il n'est plus question d’objet dans l’espace. C’est l’objet qui devient espace. Et si le silence était à l'origine de l'œuvre de LOg, de son monde à part, de son goût pour la lumière et de son appel du grand large? 
Nous sommes pris à témoin par cette interprétation inédite de l'artiste, témoin de sa mélancolie sourde et son envie de plénitude.
L’esthétique particulière de ses tableaux et le caractère photographique de ses œuvres pourraient faire de l'œuvre de LOg une source d’inspiration pour nombre de cinéastes.Dans une scène nocturne, LOg s'attache à représenter une architecture quasi métaphysique où le regard est désorienté et l'humanité rétrécie. Il règne une ambiance de gigantisme qui prend parfois un visage humain soulignant le vertige de l'œuvre.
Cela pourrait s’apparenter à une sorte de « littérature visuelle » crée à 4 mains. Dans chacun de ses tableaux les artistes Mea N. Ambrozo et N.Maffre semblent sur le point de raconter une histoire. Quelque chose se passe, silencieusement. Et s’il ne se passe rien, c’est qu’il est arrivé quelque chose ou que quelque chose est sur le point de se produire.
LOg se distingue de ses contemporains, qui se délectent dans la monumentalité de New York, et évite les attractions pittoresques de la ville. Dans son oeuvre, la ville devient un lieu désincarné où la solitude s'imprime dans les logements. LOg incarne habilement l'esprit impressionniste apte à traduire les nuances de la lumière et les couleurs. 
Les paysages urbains, vidés de passants et individus, témoignent d’un genre d’angoisse moderne absurde. Cette impression de temps suspendu, ou de décalage avec le reste du monde, ressortant des œuvres se retrouve dans la construction du tableau aux formes géométriques omniprésentes et points de fuite. 
LOg offre une trompeuse apparence de simplicité. Décors simples bien que mystérieux, banals bien que poétiques, familiers bien qu’insondable. 
LOg compose dans cette nouvelle série d'oeuvres des images avec un procédé de simplification. En effet, les tableaux sont toujours très dépouillés, et comprennent peu d’éléments le moins qui soit décoratif ou ornemental. L’art de LOg apparaît comme un art de la soustraction
Paysage désertique et déserté, glissement subtil de l’instant suspendu au suspense. Il ne serait pas anodin que LOg s’inspire dans ses toiles de l’atmosphère de films de genre, du Films Noirs. L'absence de personnage, une maison saisie dans un moment, sous des lumières de studio. Ce pourrait être la projection d’une scène de film sur une devanture faisant office d’écran. 
En lui-même, le tableau pourrait tenir de l’affiche de cinéma. 
Les tableaux de LOg ne sont pas ceux d’un observateur du monde visible mais de metteurs en scène propulsés par leur imagination. C'est le fruit d'un partenariat artistique unique, qui s'articule autour de l'architecture minimaliste, d'un profond amour de la composition et d'une délicatesse des couleurs. 
LOg ce sont deux artistes issus de l'Art Abstrait. Deux réflexions, Deux points de vue différents avec deux imaginaires complémentaires. La mise en scène de l'oeuvre et la création sont le fruit d'un travail en collaboration : Les repérages, le choix des sujets, le dessin et l'élaboration picturale par la couleur...Un univers secret, exotique et cinématographique. Une invitation au voyage. 
Le scénario de l'oeuvre tient à une mise en scène simple et subtile. Un point de vue unique sur l'architecture du monde, minimaliste, aux angles soignés. LOg a en effet crée un environnement immersif fait de lignes pures, de sons de jardin exotique, de lumières naturelles et artificielles. Ce décor contemporain est restitué sous forme de pulsations lumineuses et obscures qui enchantent le cadre. 
LOg se révèle en maître de l’attente. C'est le peintre de ce moment où rien n'arrive. Ce qui est génial pour notre époque hystérique où tout le monde attend du produit, de l'enchantement. Finalement, l'artiste offre une vision intrigante de la vie sans réponses où l'imagination de chacun peut intervenir librement. 
Le spectateur est en mesure de se demander si ce ne sont pas davantage des rapports et des espaces que les artistes ont cherchés à représenter que les objets ou sujet pour eux-mêmes ?
Finalement l'objet n'a de valeur que s'il participe à une ambiance, à une situation. 
LOg équilibre intelligemment l'espace, crée des points d‘accroche, des étapes où l'oeil peut s‘arrêter, développant ainsi une observation poétique qui apporte une sorte de récit mis en espace. 
L’architecture occupe une place prépondérante dans l’oeuvre de LOg à tel point qu’elle définit l’oeuvre. C'est la représentation de la nature et de l’architecture qui est interrogée sur ce tableau. Les toiles de LOg prennent pour sujet les bâtiments et les maisons à différents moments de la journée, offrant ainsi un héritage impressionniste : cette scène préfère le soir lorsque les ombres s’allongent et soulignent les contrastes de lumière et de couleurs.
Le regard pose la question de ce lien entre architecture design et nature. L’un est-il un prétexte pour composer avec l’autre ? Ou chacun concourt-il à la représentation d’une 
mise en scène ? 
LOg nous entraîne dans des perspectives à la frontière : on ne sait pas ce qui est de l’ordre du réel ou de l’illusion mais l' influence du cinema est palpable. Se laisser transporter dans des univers qui semblent sortir de la toile. Ces toiles s’ouvrent avec profondeur sur une confrontation de clair obscur. 










2020-2019

120X30
60X60
64X89











































































































9 avril 2018

2018

















12 février 2017

6 janvier 2016